2.7 Exemple de test portant sur la matière de ce chapitre

  1. Soit z=23i. Déterminez ¯z, |z| et z1.

  2. Soient z=12i et w=1i. Simplifiez l’expression z+4w2 le plus possible.

  3. Convertissez chacun des nombres complexes suivants sous forme polaire. (Donnez le module et l’argument arrondis à cinq décimales après la virgule.)

    1. 27i

    2. 53i

  4. Convertissez 3cis(35) sous forme rectangulaire où les parties réelles et imaginaires sont arrondies à quatre décimales après la virgule.

  5. Déterminez les racines quatrièmes de 4+3i sous forme rectangulaire où les parties réelles et imaginaires sont arrondies à quatre décimales après la virgule.

  6. Une des racines cubiques de 85i, où les parties réelles et imaginaires sont arrondies à 5 décimales après la virgule est 0,69947+bi. Quelle valeur prend b?

  7. Est-ce que l’équation (zi)2+1=0 a une solution réelle?

  8. Soient u=i et w=2i. Déterminez tous les nombres réels a tels que |a+u|=|w|.

  9. Déterminez tous les nombres complexes z satisfaisant à iz22z+1=0.

Solutions

  1. Pour l’inverse de z, on obtient z1=1z=1z¯z¯z=¯zz¯z=¯z|z|2=2+3i13=213+313i.

  2. Notons que z+4w2=z+4w2=12i+4(1i)2=12i+42i=12i+2i=12i+2iii=12i+2ii2=12i+2i(1)=12i+2i1=12i+2i=1

    1. Le module est r=22+(7)2=53. L’argument θ est donné par 2πα=2πarctan(72) radians. Donc, 27i=rcis(θ), où r7,28011 et θ4,99069.

    2. Le module est r=(6)2+12=37. L’arument θ est donné par πarctan(16) radians.

      Donc, 6+i=rcis(θ), où r6,08276 et θ2,97644.

  3. Rappelons que 3cis(35) est une façon abrégé d’écrire 3(cos35+isin35). Donc, la partie réelle est 3cos352,476006844729 et la partie imaginaire est 3sin351,693927420185.

    Donc, la forme rectangulaire de 3cis(35) est 2,4760+1,6939i, où les parties réelles et imaginaires sont arrondies à quatre décimales après la virgule.

  4. Rappelons que les racines quatrièmes d’un nombre complexe en forme polaire rcis(θ) sont données par r14cis(2jπ4+θ4) pour j=0,1,2,3. Convertissons d’abord 4+3i sous forme polaire.

    Le module r est donné par 42+32=16+9=25=5.

    Pour l’argument, on obtient θ=arctan34.

    Donc, les quatres racines quatrièmes sont 514cis(arctan344), 514cis(2π4+arctan344), 514cis(4π4+arctan344), 514cis(6π4+arctan344).

    En simplifiant à l’aide d’une calculatrice, nous obtenons les quatres racines quatrièmes suivantes, où les parties réelles et imaginaires sont arrondies à quatre décimales après la virgule : 1,4760+0,2395i, 0,2395+1,4760i, 1,47600,2395i, 0,23951,4760i.

  5. Soit z=85i. Notons que z a trois racines cubiques mais la question s’intéresse seulement à une racine particulière ayant la partie réelle donnée (arrondies à cinq décimales). Une stratégie est de commencer par trouver toutes les racines cubiques de z et de consulter la liste afin de trouver celle qui nous est donnée.

    Convertissons d’abord z sous forme polaire. Le module r est donné par 82+(5)2=64+25=899,433981132. (Nous utilisons quelques décimales de plus pour avoir une précision de 5 décimales pour notre réponse finale.)

    Pour l’argument, on obtient θ=2πarctan58=5,72458599.

    Les racines cubiques de z sont alors approchées par 9,43398113213cis(5,724585993), 9,43398113213cis(2π3+5,724585993), et 9,43398113213cis(4π3+5,724585993).

    La conversion de la première racine sous forme rectangulaire donne 0,69947+1,99386i. Puisque la partie réelle de cette racine cubique correspond à celle donnée dans la question, nous n’avons pas besoin de convertir les autres racines sous forme rectangulaire, et b=1,99386.

  6. La réponse est « oui ». Pour le voir, on réécrit l’équation (zi)2=1. Puisque 1 a deux racines carrées, i et i, on doit avoir zi=i ou zi=i, ce qui implique que z=2i ou z=0, cette dernière étant une solution réelle.

  7. Rappelons que pour un nombre complexe z=x+yi, où x,y sont des nombres réels, |z|=x2+y2. Alors, |w|=(2)2+(1)2=5 et |a+u|=|a+i|=a2+12, puisque a est un nombre réel. Ainsi, nous devons trouver a satisfaisant à a2+1=5. En mettant les deux côtés au carré, on obtient a2+1=5. Donc, a=±2.

  8. Nous allons résoudre ce problème en utilisant la méthode de complétion du carré. La clef est la transformation de l’équation z2+pz+q=0 sous la forme (z+r)2=s Les solutions sont s1r et s2r, où s1 et s2 sont les racines carrées de s. La transformation recherchée s’obtient comme suit : z2+pz+q=0 z2+pz=q z2+pz+(p/2)2=q+(p/2)2 (z+p/2)2=(p/2)2q

    D’abord, on multiplie chaque côté par i1 (qui est i) pour obtenir z2+2izi=0.

    L’équation peut être ensuite réécrite comme z2+2iz=i.

    Le coefficient de z est 2i. On ajoute alors (2i/2)2 (qui est i2) de chaque côté pour obtenir z2+2iz+i2=i+i2.

    Ainsi, l’équation peut être réécrite sous la forme (z+i)2=1+i.

    Ainsi, z+i doit être égale à une des racines carrés de 1+i.

    En forme polaire, 1+i=2cis3π4. Les racines carrés de 1+i sont donc 214cis3π8 et 214cis11π8, qui sont approchées par 0,4551+1,0987i et 0,45511,0987i, respectivement. Les solutions, où les parties réelles et imagines ont une précision de quatre décimales, sont 0,4551+0,0987i et 0,45512,0987i.